Nutrition
"Bouger" et "Bien manger" : des guides pour améliorer nutrition et santé
par AFPil y a 21 ans2 min de lecture
PARIS, 16 sept 2004 - La nutrition joue un rôle fondamental pour prévenir maladies cardiovasculaires, cancers, obésité, diabète, a relevé le ministre de la Santé Philippe Douste-Blazy en présentant, jeudi devant la presse, de nouveaux guides invitant à "bouger" et "bien manger".
Vous devez vous inscrire pour consulter librement tous les articles.
Dans le cadre du Programme national nutrition santé (PNNS) lancé en 2001, les guides nutrition "La santé vient en bougeant", destiné à tout public, et "La santé vient en mangeant et en bougeant" pour les parents d'ados et d'enfants, seront vendus (2 euros chacun) chez les marchands de journaux à partir du 20 septembre pendant deux mois. Ces deux guides seront ensuite distribués gratuitement via notamment les caisses d'assurance maladie, mutuelles, associations et professionnels de santé. Pour sensibiliser ces derniers, des "livrets d'accompagnement" doivent leur être adressés.
Un site internet lancé jeudi, www.mangerbouger.fr, rappelle les recommandations du PNNS : faire au moins 30 minutes d'activité physique par jour, manger au moins 5 fruits et légumes et 3 produits laitiers par jour, tout en limitant graisses d'origine animale et produits sucrés. Il s'agit d'informer, de "permettre un choix éclairé" alors que 10% des adultes sont obèses et 30% en surcharge pondérale et que 15% des enfants sont obèses ou en surpoids, a souligné le ministre.
Parallèlement, un guide spécialement conçu pour les adolescents "j'aime manger-j'aime bouger", sera distribué en novembre aux 750.000 élèves de 5e. L'éducation nutritionnelle devrait également être "généralisée" à l'école et les cantines incitées à favoriser une plus grande consommation de fruits. M. Douste-Blazy a relevé que les distributeurs de boissons et produits sucrés étaient interdits par la loi de santé publique, précisant que "moins de 1% de ces distributeurs" contenaient des fruits, car cela nécessiterait "trop de main d'oeuvre" et ne serait "pas rentable".
Il s'agit d'éviter le grignotage à 10h00 ou 11h00, au détriment du déjeuner, mais une collation matinale en classe peut encore "être distribuée aux enfants qui en ont strictement besoin", a-t-il ajouté.